8 juillet 2005
AÏXINDO: AMOURAÏ: Peurs
Il y a des peurs si profondes et si ancrées
Qu'elles semblent surgir de nulle part
Au détour d'une rencontre
Au carrefour d'une vie
Au milieu d'une phrase
Alors qu'on s'y attend le moins
Sans avertissement
Comme un court-circuit
La lumière s'éteint
Puis se rallume
Par intermittence
L'obscurité fige
Le froid s'insinue
Le coeur s'éteint
La peur s'installe
Mais si le silence arrive à percer et à s'imposer
La nuit n'est plus un puit sans fond
Des étoiles apparaissent et illuminent le fond de la pensée
Ainsi yeux ouverts ou fermés
La voûte céleste se déploie dans sa majesté
Immaculée conception de l'origine de Soi
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