AIXINDO: AMOURAI: Brasier

Il est des feux qui brûlent à jamais
Tel un brasier
Que ma peine et ma colère ont alimenté
Et qui se sont enflammées
Le jour où tu t’en est allé
Rejoindre l’Eternité

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[gmc]

Tu devrais relire des textes dits sacrés
Ce genre d’épreuve n’a pas à te malmener
C’est à cela que tous sont prédestinés
Dès le départ est inscrite l’arrivée

C’est la seule chose qui soit certaine
Dans ce monde relatif, ici ne règne
Que l’impermanence et il ne sert
A rien de croire que tout n’est pas éphémère

Tout est Un ont dit les sages
Qui donc est le deux sorti de ce paysage
Il est passé peut-être te rappeler
Certaines évidences que tu avais oubliées

De ton refus de la loi naît la colère
Qui n’est représentative que de la guerre
Quelles que soient les circonstances
Ce que tu vois n’est qu’apparences

Ne crois pas que ceci manque de compassion
Envers ta douleur et ton affliction
En ces temps, peu oseront te dire
Ce que je viens ici de t’écrire

Tu verras bien d’autres proches périr
Toi-même un jour tu devras partir
Pourtant cette enveloppe mortelle
Ne représente pas ta nature éternelle

Elle n’est qu’un revêtement superficiel
Que la pensée te fait considérer comme réel
De même les émotions et les pensées
Font partie de l’apparence conditionnée

Replonge à l’intérieur même de ton cœur
Eteindre ce brasier dont la chaleur
Ne peut amener aucun réconfort
Et qui de toi n’est pas le trésor